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SÉANCE ce JEUDI 16 MAI  à  18h

Grâce à dieu

France, Belgique, 2019, 2h17. Un film de François Ozon. Avec Melvil Poupaud, Denis Ménochet, Swann Arlaud. Drame. Ours d’Argent – Berlin

Alexandre vit à Lyon avec sa femme et ses enfants. Un jour, il découvre par hasard que le prêtre qui a abusé de lui aux scouts officie toujours auprès d’enfants. Il se lance alors dans un combat, très vite rejoint par François et Emmanuel, également victimes du prêtre, pour « libérer leur parole » sur ce qu’ils ont subi.

François Ozon signe l’un de ses meilleurs films depuis longtemps. On est sidéré devant la puissance de son propos, la fluidité de sa narration, la précision de son écriture en constante mutation, passant du journal intime avec voix off au polar captivant puis au mélodrame poignant. Où s’illustrent les acteurs, exceptionnels.
Grâce à Dieu n’est pas un film ivre de colère. Il est fort, éclairant, responsable, pas antireligieux, terriblement émouvant. Et important.


SÉANCE  ce JEUDI 16 MAI  à 21h

Green book

USA, 2019, 2h10. Un film de Peter Farrelly. Avec Viggo Mortensen, 
Mahershala Ali, Linda Cardellini. Drame Biopic accessible dès 12 ans. Version originale sous titrée. Oscar du Meilleur film. Oscar du Meilleur acteur dans un second rôle. Oscar du Meilleur scénario original

En 1962, alors que règne la ségrégation, Tony Lip, un videur italo-américain du Bronx, est engagé pour conduire et protéger le Dr Don Shirley, un pianiste noir de renommée mondiale, lors d’une tournée de concerts. Durant leur périple de Manhattan jusqu’au Sud profond, ils s’appuient sur le Green Book pour dénicher les établissements accueillant les personnes de couleur, où l’on ne refusera pas de servir Shirley et où il ne sera ni humilié ni maltraité.

Alternant avec brio entre humour et émotion, ce road trip inspiré d’une histoire vraie, très esthétique et porté par un duo d’acteurs talentueux, dénonce le poids du racisme ordinaire et fait écho à la politique actuelle menée par le président Donald Trump. Un film édifiant au sens de ce que le conte moral a de meilleur, bons sentiments compris si difficiles à rendre sans béatitude bête. Une ode subtile à la tolérance, et aux artistes.

BON FILM à tous.

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